Année : 2011
Réalisé par : Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Lionel Steketee
Starring : Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Stefi Celma
Résumé : Demi-frères, Joël et Régis n’ont en commun que leur père qu’ils connaissent à peine.Joël est au chômage et pas vraiment dégourdi. La France, « pays raciste » selon lui, est la cause de tous ses échecs et être noir est l’excuse permanente qu’il a trouvée pour ne pas chercher du travail ou encore payer son ticket de bus.Régis est de son côté totalement intégré. Tant et si bien, qu’il renie totalement sa moitié noire et ne supporte pas qu’on fasse référence à ses origines. Délinquance et immigration vont de pair si l’on en croit ses paroles. Réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves, document qui se transmet de génération en génération. Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document, ils le déchirent. Décidée à les punir pour le geste qu’ils viennent de faire, une mystérieuse vieille tante qui les observait depuis leur arrivée aux Antilles décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste ! Parachutés en 1780, ils seront vendus au marché comme esclaves. Les deux frères vont alors devoir s’unir, non seulement pour s’évader de la plantation mais aussi pour trouver le moyen de rentrer chez eux, au XXIe siècle.
Avis : On l'avait pas encore fait, et bah ça y est : des gars du Jamel Comedy Club réunis dans un film. Ce qu'on aime c'est qu'il ne s'agit pas seulement d'une comédie de plus, comme toutes les autres avec une simple peinture de la vie quotidienne. Il s'agit de remonter dans le temps pour bien se rendre compte des vraies valeurs pour lesquelles nos ancêtres (dans ce film, les esclaves), se sont battus. Peut-être des choses auxquelles on ne pense pas tous les jours. De nos jours, on ne pense qu'à vivre dans le présent sans prendre le temps de se retourner. Pour ma part, je n'ai pas considéré ce film comme une simple comédie. Si je le pouvais, je baptiserais le genre " comédie historique".