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Pulpeuse Fiction

Vendredi 12 août 2011 à 20:10

http://www.esseclive.com/partage/articles/cinema/affiche-melancholia.jpgAnnée : 2011
Réalisé par : Lars von Trier
Starring : Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling


Résumé : À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...

Avis : Connaissez-vous Lars von Trier ? Un fou suédois, poète cinématographique ? Vous connaissez aussi surement les films catastrophes.. Laissez-moi deviner... Un film ou ça pète de partout pour une raison complètement dingue et qui a peut-être 1% de chance de se produire dans la vie réelle ? Et bien Lars m'a fait vivre ce que j'appelle un vrai film catastrophe. Celui qui se passe à l'intérieur de nos têtes, retranscrit sous forme de métaphore. N'avez vous jamais connu la mélancholie, ou la dépression passagère ou même constante ? Ça sort de nulle part et ça vient vous casser l'esprit. C'est exactement l'histoire de Melancholia. C'est le nom de la planète qui est sensée venir se fracasser contre la terre. Belle métaphore n'est-ce pas ? Dans les rôles principaux, Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg et Kiefer Sutherland (24h Chrono). Autant dire que ça déménage émotionnellement. Le pire dans tout ça, c'est d'arriver à se retrouver dans ces personnages. Kirsten s'est servie de sa dépression pour pouvoir reproduire ce même visage décomposé dans les songes...
Deux parties. La première pour Justine (Kirsten) et l'autre pour Claire (Charlotte). Deux phases. Deux opposés. Lars von Trier arrive à nous décrocher les tripes et à jouer du violon dessus tout en nous envoyant la planète Melancholia sur le public. Une image aussi belle que terrifiante, et si lourde de sens. Alors ceux qui quittent la salle pendant la scène d'exposition constituée de plusieurs slow motion absolument magnifiques, ceux là, qu'ils retournent voir leurs films catastrophe de gros nases. Lars nous offre du grand spectacle, encore une fois, encore plus poétique. Mais en sortant de là, ne vous attendez pas à trouver les gens beaux. Guettez plutôt la Lune.

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