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Pulpeuse Fiction

Vendredi 14 octobre 2011 à 14:50

http://gazette.alpha-b.fr/wp-content/uploads/2009/12/vipere-au-poing.jpgAnnée : 2003
Réalisé par : Philippe de Broca
Starring : Catherine Frot, Jules Sitruk, Jacques Villeret


Résumé : Premier volet d'une trilogie autobiographique, Vipère au poing raconte l'enfance de Jean Rezeau. En 1922, après le décès de leur grand-mère paternelle qui en avait la charge, le jeune garçon et son frère Ferdinand retrouvent leurs parents revenus d'Indochine. Mais les relations avec la mère, vite surnommée "Folcoche", association de "folle" et de "cochonne", vont prendre une tournure cauchemardesque. Celle-ci n'hésitera pas à tondre les deux enfants, à mal les nourrir et à leur planter sa fourchette dans leurs mains.

Avis : Si vous aimez les films français avec comme thème le mal-être des enfants, ou bien tout simplement l'enfance, les films de Pagnol etc, ou bien que vous soyiez tout simplement curieux, ce film risque de vous plaire. Il s'agit d'une adaptation du roman autobiographique d'Hervé Bazin (1948). Catherine Frot joue à merveille la marratre et Jules Sitruk à déjà ce on-ne-sait-quoi qui plait. On nous l'avait fait regarder au collège après avoir lu le livre. 6 ans après, il me plait toujours autant.


Mercredi 12 octobre 2011 à 10:33

http://www.cinemagora.com/images/films/75/12475-b-american-history-x.jpgAnnée : 1998
Réalisé par : Tony Kaye
Starring : Edward Norton, Edward Furlong, Elliott Gould


Résumé : A travers l'histoire d'une famille américaine, ce film tente d'expliquer l'origine du racisme et de l'extrémisme aux Etats-Unis. Il raconte l'histoire de Derek qui, voulant venger la mort de son père, abattu par un dealer noir, a épousé les thèses racistes d'un groupuscule de militants d'extrême droite et s'est mis au service de son leader, brutal théoricien prônant la suprématie de la race blanche. Ces théories le mèneront à commettre un double meurtre entrainant son jeune frère, Danny, dans la spirale de la haine.

Avis : Assurément un de mes préférés. Edward Norton est splendide (comme toujours?) et Edward Furlong l'est tout autant. Scénario divinement mené. Le noir et blanc et la couleur sont là pour qu'on ne se perde pas dans le film et ajoute une dimension dramatique. C'est du foutrement bon. Je ne dévoile rien. Il faut juste le voir. C'est incontournable.


Lundi 3 octobre 2011 à 10:29

http://streambot.net/files/thumbs/1299468614029de.jpg
Année : 2006
Réalisé par : Laurent de Bartillat
Starring : Sylvie Testud, James Thierrée, Jean-Pierre Marielle


Résumé : Lucie, jeune étudiante en histoire de l'art, enquête sur les oeuvres du peintre Watteau. Elle est persuadée que certaines de ses toiles cachent un sens encore jamais révélé. Sa rencontre avec l'énigmatique Vincent, muet de naissance, va bouleverser ses recherches, et la plonger au coeur d'une intrigue commencée il y a deux siècles.

Avis : Une petite histoire autour de l'art. J'ai été un peu déçue car bon ce n'était pas vraiment poussé. Un film froid. Sylvie Testud (que j'aime beaucoup) n'entre pas entièrement dans son personnage (Je la préfèrais dans Stupeur et Tremblements). Le "sens encore jamais révélé" est pas grandiose. On est loin du Da Vinci Code ahah.

Dimanche 25 septembre 2011 à 20:25

http://www.1divx.com/images/Just-Another-Love-Story.jpgAnnée : 2007
Réalisé par : Ole Bornedal
Starring :  Anders W. Berthelsen, Rebecka Hemse, Nikolaj Lie Kaas


Résumé :  Jonas est un photographe de crime et un homme attaché à sa famille jusqu'à ce qu'il se retrouve impliqué dans un accident de la route, qui laisse une jeune femme, Julia, inconsciente à l'hôpital. Lorsque la curiosité pousse le jeune homme à lui rendre visite, il rencontre la famille de la jeune femme qui le prend pour son petit ami, Sébastien. Un rôle que Jonas endosse facilement...

Avis : Ce film, aux teintes froides, reflète tout à fait son origine Danoise, ou Scandinave plus généralement. Ce film traite de l'attachement que l'on peut développer avec la victime, après avec avoir été la cause d'un accident. En y rajoutant un peu de thriller comme aiment bien faire les nordiques, le tout donne un film à la fois à suspense, mais tout aussi émouvant. On reste scotché du début à la fin. On peut aussi remarquer ce gout prononcer pour les scènes en slow motion, comme aime en abuser Lars von Trier (suédois), ce qui rajoute un style, et une caractéristique au cinéma nordique. On en fini chamboulé, mais la boucle est bouclée.

Vendredi 16 septembre 2011 à 23:46

http://www.cinemagora.com/images/films/95/26095-b-dancer-in-the-dark.jpg
Année : 2000
Réalisé par : Lars von Trier
Starring : Björk, Catherine Deneuve, Peter Stormare


Résumé : Selma Jezkova, emigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse a tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique.

Avis : Ce film peut être à la fois classé dans "Drame" et dans "Comédie musicale". Mais il ne s'agit pas d'une comédie musicale purement américaine comme on peut se les imaginer, non. Déjà parce qu'il s'agit de Lars Von Trier (Antichrist, Melancholia...) et deuxième parce qu'il s'agit de Björk, chanteuse Islandaise de Trip hop (et non hip hop, rien à voir) mondialement connue, et que j'aime atrocement beaucoup. Le film est filmé comme si on était réellement une personne avec eux puisqu'il s'agit d'une caméra épaule tout le temps. Pas de caméra posée sur un tripod. Ce film est sincère et sublime. Lars nous offre une nouvelle manière de voir le cinéma. Une nouvelle sorte de comédie musicale (mais encore une fois c'est vraiment différent). Il y a aussi le méchant de Prison Break (bon désolée j'ai vu que la premiere saison) qui est touchant pour une fois :p Ce film est maintenant très populaire et Björk y est absolument magique, innocente et sincère. Superbe. Et avant tout un film sur l'amour de la musique et sur ... la peine de mort. De plus, j'ai lu les carnets de tournage de Catherine Deneuve. Concernant Dancer in the Dark, je peux vous dire que c'était pas de la tarte. Lars à tenu à maintenir Björk dans un état de faiblesse constant, pour qu'elle soit le mieux dans le rôle (et le résultat est spectaculaire). Lars n'est jamais allé voir son film en salle tellement l'épreuve fut éprouvante. Mais quel beau résultat. Et Cannes leur a rendu grâce avec la Palme d'Or et les différents prix (musique et interprétation féminine).

Vendredi 16 septembre 2011 à 1:34

http://storage.canalblog.com/32/66/478662/33234705.jpg
Année : 1983
Réalisé par : Jean Becker
Starring : Isabelle Adjani, Alain Souchon, Michel Galabru


Résumé : Une jeune femme nouvellement installée dans un petit village provençal aguiche un peu trop les garçons du coin.

Avis : Je trouve ce résumé un peu trop court, n'éveillant pas vraiment l'intrigue. Il s'agit de savoir pourquoi Eliane (Isabelle Adjani) se comporte ainsi avec les garçons. Un film de vengeance où le spectateur est omniscient puisqu'on a accès aux pensées des personnages. Isabelle est belle, souvent dénudée. Même Alain Souchon pourrait faire craquer :o Un film presque classique du cinéma français. Un beau paysage provençal.


Vendredi 26 août 2011 à 0:05

http://static1.purepeople.com/articles/0/81/10/@/30483-charlotte-gainsbourg-etait-jane-eyre-637x0-1.jpgAnnée : 1996
Réalisé par : Frano Zeffirelli
Starring : Charlotte Gainsbourg, William Hurt, Joan Plowright


Résumé : Après une enfance triste au pensionnat de Lowood, la jeune orpheline Jane Eyre est engagée à sa majorité comme gouvernante de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester. Edward, homme ombrageux errant dans son immense demeure, ne tarde pas à être sensible aux charmes de Jane qui, elle, se sent attirée par ce personnage énigmatique. C'est bientôt une folle passion, jusqu'au moment ou Jane apprend que son amoureux est déjà marié et que son épouse est sequestrée au grenier.

Avis : Histoire sortie tout droit de l'esprit de Charlotte Brontë (que l'on aime retrouver dans nos partiels de culture britannique). Film Anglo/italiano/français, avec comme actrice principale... Charlotte :) Elle épouse tellement bien le personnage de Jane Eyre... Déjà habituée dès son plus jeune âge à se retrouver dans des rôles d'enfant, éprise d'hommes beaucoup plus âgé, Charlotte nous offre une sincérité et une pureté qui lui est propre. On apprécie les douceurs de l'âge, puisqu'elle avait alors 25 ans. Pas une ride, la voix aussi douce qu'à présent... Le film a été réalisé par Zeffirelli, italien ayant aussi réalisé Hamlet qui a permis à la jeune Helena Bonham Carter de mêler théâtre et cinéma dans ses jeunes années, ou encore Jésus de Nazareth, ou bien tout simplement Roméo et Juliette (la version de 1968). On voit là un director qui aime la littérature. Je n'ai pas lu le livre de Charlotte Brontë, je n'peux donc qu'émettre un avis général sur le film. J'ai éprouvé un grand plaisir à le regarder (même si Charlotte y était pour beaucoup). Les acteurs, les visages, les décors somptueux (mais pas trop, restons modeste, ce n'est pas hollywood, et on en est bien content). Et la musique... Sublime. Il m'a donné une première approche d'une oeuvre plus que célèbre, qui m'a tout bonnement donné envie de lire : Jane Eyre. Je viens de lire qu'Ellen Page aurait du jouer Jane Eyre dans une nouvelle adaptation. Mais la news datant de 2008 et n'ayant plus de nouvelles, j'ai bien peur que ce projet ne soit tombé à l'eau... (sorry Didoune...)

Samedi 20 août 2011 à 22:53

http://www.cinemovies.fr/images/data/affiches/2011/la-piel-que-habito-14396-455519295.jpgAnnée : 2011
Réalisé par : Pedro Almodovar
Starring : Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes


Résumé : Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…

Avis : Almodovar, le chouchou des espagnols, frappe fort encore une fois, avec un film à avertissement (moi j'ai vu qu'après l'avertissement perso x) ) Parce que ouais, faut l'dire, y a du cul. Et c'est pas du Roméo et Juliette si vous voyez c'que j'veux dire (Genre orgie dans le jardin, avis aux amateurs) Moi qui voulait emmener ma grand mère, grande fan de Almo, heuuu.. C'est mort un poquito. Bref. La bande annonce résume assez bien les différents types de personnages que l'on peut rencontrer dans ce film (Bande Annonce quelques peu déconcertante je dois avouer, rien que la musique ça m'a glacé.) Un film en deux temps, un peu comme Boulevard de la mort. Première partie, tu te remplies de haine, deuxième partie tu décharges tout, et d'une manière excessive, poussée à l'extrême. Même si la vengeance était nécessaire, Almodovar a fait exprès de pousser à bout la chose pour comprendre que toutes les sentences ne sont pas les meilleures. Et on en vient à la compassion. Très fort. Je ne pensais même pas que quelqu'un pourrait un jour m'ôter les idées atroces qui me viennent parfois à l'esprit. Mais le fais de le voir à l'image t'enlève tout. En tout cas quand tu sors tu te dis "ouaillaaa" Mais, comme dans tout Almodovar, c'est un excellent film avec aucune faute de rythme et qui montre les choses d'une autre manière avec des histoires plus ou moins loufoques. Mais le fait est qu'il arrive à nous montrer la réalité d'une justesse inégalable...


Vendredi 12 août 2011 à 20:10

http://www.esseclive.com/partage/articles/cinema/affiche-melancholia.jpgAnnée : 2011
Réalisé par : Lars von Trier
Starring : Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling


Résumé : À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...

Avis : Connaissez-vous Lars von Trier ? Un fou suédois, poète cinématographique ? Vous connaissez aussi surement les films catastrophes.. Laissez-moi deviner... Un film ou ça pète de partout pour une raison complètement dingue et qui a peut-être 1% de chance de se produire dans la vie réelle ? Et bien Lars m'a fait vivre ce que j'appelle un vrai film catastrophe. Celui qui se passe à l'intérieur de nos têtes, retranscrit sous forme de métaphore. N'avez vous jamais connu la mélancholie, ou la dépression passagère ou même constante ? Ça sort de nulle part et ça vient vous casser l'esprit. C'est exactement l'histoire de Melancholia. C'est le nom de la planète qui est sensée venir se fracasser contre la terre. Belle métaphore n'est-ce pas ? Dans les rôles principaux, Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg et Kiefer Sutherland (24h Chrono). Autant dire que ça déménage émotionnellement. Le pire dans tout ça, c'est d'arriver à se retrouver dans ces personnages. Kirsten s'est servie de sa dépression pour pouvoir reproduire ce même visage décomposé dans les songes...
Deux parties. La première pour Justine (Kirsten) et l'autre pour Claire (Charlotte). Deux phases. Deux opposés. Lars von Trier arrive à nous décrocher les tripes et à jouer du violon dessus tout en nous envoyant la planète Melancholia sur le public. Une image aussi belle que terrifiante, et si lourde de sens. Alors ceux qui quittent la salle pendant la scène d'exposition constituée de plusieurs slow motion absolument magnifiques, ceux là, qu'ils retournent voir leurs films catastrophe de gros nases. Lars nous offre du grand spectacle, encore une fois, encore plus poétique. Mais en sortant de là, ne vous attendez pas à trouver les gens beaux. Guettez plutôt la Lune.

Mardi 9 août 2011 à 15:24

http://bandeannonce.le-bouzin.com/wp-content/uploads/filmtp/img_poster_large62255_voyez-comme-ils-dansent.jpgAnnée : 2011
Réalisé par : Claude Miller
Starring : Marina Hands, James Thiérrée, Maria Sansa


Résumé :  Une vidéaste française traverse le Canada à bord d’un train d’Est en Ouest sous la neige. Ce voyage l'amène à rencontrer la dernière compagne de son ex mari, show man internationalement connu, aujourd’hui disparu. Chacune des deux femmes va essayer de comprendre comment “l’homme de leur vie” a aimé et vécu avec l’autre. Voyez comme ils dansent...

Avis : Ne vous laissez pas avoir par ce résumé et par la bande annonce qui peut vous sembler très dramatique ou mollassonne (au choix). Moi aussi je me suis dis "bouarf" en voyant ça. Ou bien "encore un truc prise de tête". Et puis hier je me suis dis bon aller, je veux du français, alors j'y vais. Et j'y suis allée. Et ce fut une heureuse surprise. Une rencontre comme on en fait pas souvent. De beaux acteurs (je parle de beauté intérieure). Et un voyage. Un voyage au Canada. Je l'avais fais quand j'étais encore collégienne. Et voir cette neige, entendre cet accent. Rien que de voir les images des chalets et du bois craquant dans la cheminée, ça m'a rappelé tout ça. Parce que la beauté parfois c'est l'absence de mots. C'est la magie du silence ou du sous-entendu. Et ce mélange de langue anglaise/française et indienne (d'Amérique) et bien c'est tout bonnement magnifique. Et si je devais le revoir je le verrai avec grand plaisir. Et si je pouvais je ferais ma valise et je partirais demain pour les rejoindre au Quebec, au milieu du bois et de la neige. Là où on a pas besoin de fermer sa maison à clé. Là où tout est calme et nature.

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